LA VANNERIE La vannerie, activité domestique très
LA VANNERIE
La vannerie, activité domestique très répandue, n’est pas réservée à une caste particulière. Elle permet de confectionner : les couvertures des cases dans les villages situés le long des fleuves, des sacs traditionnels, des éventails, des chapeaux coniques, des couvercles pour calebasses et plats, des nattes épaisses et grossières qui recouvrent les pirogues pour les abriter du soleil ou sont employées comme clôtures, ainsi que des nattes plus soignées utilisées comme tapis de sol.
LE MATERIEL NECESSAIRE :
Pour la confection des nattes, on se sert des palmes du palmier doum, du tanin (sorte de grands haricots qui utilisés sous forme de bains servent de fixatif), du banco (terre locale pour teindre en noir) et du bois pour la cuisson de la teinture.
Les matériaux nécessaires se trouvent en brousse, ou bien s’achètent au marché hebdomadaire de Djenné.
LA CONFECTION D
Les palmes de doum sont découpées en lamelles, puis tressées en bandes d’une quinzaine de centimètres de largeur ; ces bandes sont ensuite assemblées par des coutures faites à l’aide de la partie rigide des palmes.
LA COMMERCIALISATION :
La vente se fait à l’occasion du marché hebdomadaire ; cependant, la concurrence est rude, car des vendeurs de la ville voisine de Mopti viennent également vendre sur place des produits similaires, moins chers et de moins bonne qualité.
Par ailleurs, ces nattes en vannerie naturelle sont de plus en plus remplacées par des nattes en plastique.
